Venez incarner un hybride ou un humain dans un univers où l'esclavagisme est roi. Allez vous être un bourreau ou un ami de ces créatures mi-humaines mi-animales ?
Bonjour à tous ! Après une absence forcée, je reviens reprendre le forum en main. Un nouveau design a apparaître, un tri sera fait, ainsi qu'un recensement. Merci donc de vous recenser, et merci de continuer à nous suivre <3 Kyoko
Sujet: Une place dans ta tanière. [yaoi] Jeu 24 Juil - 21:20
« Laisse-moi entrer dans ta bergerie... »
Il y avait tout ce qu'il fallait chez l'humain? A la bonne heure, je crevais la dalle! J'espère qu'il avait de la viande! Il me fallait faire le plein de protéines. Je me demandais dans quoi est-ce que Judas vivait...ça devait être un endroit superbe avec un jardin plein de fleurs et d'arbres. Un endroit super grand où on pouvait facilement élever des moutons. J'imaginais bien un endroit avec une vingtaine de chambres, trente cuisines, quarante salles de bain bref, un truc gigantesque et complètement inutile vu qu'il était seul...enfin c'est ce que j'imaginais. Je n'avais repéré aucune autre odeur sur lui.
Ma langue alla claquer contre mon palais quand Blanche-Neige assura qu'elle n'avait aucune dette envers moi. Je venais tout de même de lui sauver son joli p'tit cul quand même! C'était quoi cette mauvaise foi de merde?! Ça m'agaçait, mais je ne le montrais pas plus et ajoutait:
"Essaie pas de me la faire à l'envers tu veux? Tu es resté avec moi et t'étais complètement pétrifié. Si j'avais pas été là, tu sais ou tu s'rais dans une cellule ou bien en garde à vue et probablement condamné. Alors oui, tu m'en dois-une."
J'avançais en sa compagnie, restant cependant légèrement en retrait. J'étais sur mes gardes, nous n'étions pas hors de danger encore! Je regardais autour de nous, ça n'avait pas du tout la même tête que chez moi ici! C'était propre, bien éclairé! Ça sentait ni la pisse ni la merde. Aucun ivrogne dans les parages ni aucune pute à fourrer. J'avais l'impression d'être dans un autre monde.
"C'est bien mignon ici...j'y ai jamais mis les pieds."
Je ne quittais pas le trou dans lequel je vivais. Dans le quartier sombre, j'étais chez moi, j'étais le maître des lieux...tout du moins c'est ce que j'aimais penser. Les flics venaient que lorsque c'était nécessaire parce qu'ils craignaient pour leur peau. Ce qui était bien normal. Machinalement je fouillais dans ma poche pour m'allumer une autre clope. Les miennes n'étaient pas complètement foutues, car je les avais mises dans mon blouson. Blouson que j'avais laissé de côté lors de la bagarre.
Je l'allumais également puis tirais une première latte. Je fumais beaucoup. Mais vraiment beaucoup! Je crois que si je le pouvais, je fumerai en dormant. Les premières baraques apparurent devant mes yeux et le sifflait tout en relâchant une volute de fumée.
"Pas mal les baraques! J'me demande ce qu'il y a à l'intérieur...y'aurait bien du matos à chourer et à revendre. Un petit pactole à en tirer. Ahlala vous les riches..."
Jamais je n'avais cambriolé une maison ou un appartement cependant, à force d'être tenté, j'allais certainement finir pas céder. Mais pas maintenant, pas tout de suite...après tout, j'allais être accueillit par un de ces foutu "prince". Je m'demandais si il se torchait avec de la soie? Comme je le disais plus tôt, je restais un peu en retrait de l'humain. C'était ma manière à moi de me protéger, de rester prudent...et de pouvoir lorgner à loisir sur ce joli ptit lot. Parce qu'il fallait être complètement con pour pas se rendre compte que l'humain était très alléchant. Une silhouette assez fine et élancée, des reins assez creusés faisant ressortir un très attirant arrière-train qui ne demandait qu'à être conquérir.
Ouai en gros j'aimerais bien malmener ses p'tit cul. Je souriais à cette pensée. Ça m'démangeais. Je relevais mes yeux rubis pour les glisser le long de sa colonne vertébrale. Je regardais alors ses cheveux bruns et ondulés, le vent soulevait parfois quelques mèches laissant apparaître une nuque des plus fines et des plus blanches. J'aimerais tellement y glisser mes doigts pour la lui briser...ou bien laisser mes lèvres embrasser cette peau tellement fine et y planter mes crocs. Ahhh Judas, n'ondule pas ses hanches comme ça, ne soit pas si insouciant devant moi! Je pourrais te plaquer contre une grille et te violer en un instant.........ah...J'ai envie d'baiser....
"C'est là?"
On était déjà arrivé? Putain j'étais tellement concentré sur le damoiseau en face que j'avais mis un pied devant l'autre sans m'apercevoir que le temps passait. Je grimaçais un peu devant la structure.
"C'est...carré."
Oui oui, tout à fait brillant comme commentaire. Mais franchement ça dénotait vraiment des autres maisons ici. Cependant, ça avait l'air grand, propre, accueillant.
"Un palais par rapport à ce que j'ai connu. Bon allez, fais-moi entrer que je puisse visiter les lieux et me refaire une santé."
Je suivais mon hôte à l'intérieur de la demeure.
"Tu vis seul ici? Je ne sens aucune autre odeur. Au fait...Judas...c'est pas ton vrai prénom n'est-ce? Alors...comment tu t'appelles réellement? Où est-ce que t'as appris à te battre comme ça?"
Dernière édition par Night le Sam 26 Juil - 20:17, édité 1 fois
Judicaël Le Goff
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Sujet: Re: Une place dans ta tanière. [yaoi] Jeu 24 Juil - 22:27
« Siffler en cuisinant... ♫ »
- Je dois bien l'avouer, Judas n'est pas mon véritable prénom.
Je souris à l'hybride qui me faisait face, fermant la porte d'entrée derrière lui. Il était perspicace. En même temps, ceux qui auraient l'idée de nommer leur enfant de telle manière... Soient ils haïssaient leur propre gosse, soit ils étaient totalement athées voire anti-chrétiens, ou ils n'avaient simplement aucune culture. Mais bon, après tout, ça reste un prénom comme un autre, ça aurait pu passer. Se déchaussant, comme il en avait pris l'habitude depuis le temps qu'il vivait ici - après tout, l'île n'était pas loin du Japon, et certaines coutumes y étaient vivaces - il avança dans le petit hall d'entrée, qui donnait directement sur le salon.
- Tu enlèveras tes chaussures, s'il-te-plait. J'aimerais ne pas avoir à nettoyer mon parquet demain matin.
Il est vrai que les lieux étaient d'une propreté impeccable, il s'agissait d'une chose à laquelle je tenais. Ainsi, la petite entrée donnait sur un salon, de taille moyenne mais très équipé: une télévision prenait place au fond de la pièce, dans un angle, et un canapé y faisait face; une bibliothèque bien fournie se tenait face à la grande vitre donnant vue sur le jardin. Il y avait aussi une ou deux plantes vertes pour agrémenter le salon, ainsi qu'un tapis bien touffu, large et moelleux sur le sol, sous la petite table se trouvant au milieu de la pièce. Et sur la gauche, près de l'étagère croulant sous les bouquins, se trouvaient deux passages. Le premier était fermé par une porte; derrière se trouvait simplement l'escalier menant à l'étage. Le deuxième était une simple ouverture, ce qui menait directement à la cuisine-salle à manger. D'ailleurs, elle n'était pas vraiment séparée du salon, car j'avais fais faire un grand trou rectangulaire dans le mur, de forme rectangulaire. Ce qui permettait d'installer une sorte de petit bar, si on ajoutait les tabourets adéquats! Sympa pour les soirées. J'allais dans la cuisine, me servant un verre de rhum et en préparant un pour Night, lui tendant ensuite. Alors, je lui dis:
- Mon vrai prénom est Judicaël. Un peu plus long, n'est-ce-pas?
Souriant, je portais mon verre à mes lèvres, et but le tout d'une gorgée. Hmm, voilà qui réchauffait.
- Tu vas prendre ta douche pendant que je prépare le repas. Cela fera d'une pierre deux coups.
Une fois qu'il eut fini son propre verre, je conduisis donc Night à l'étage. L'escalier débouchait directement sur la chambre, qui était toute entière vitrée. Mais l'avantage étant que nous, nous pouvions voir l'extérieur, mais que l'extérieur ne pouvait pas nous apercevoir. Fouillant dans mon armoire, je sortis quelques affaires, les plus larges que j'avais. Je me décidai pour un boxer, un pantalon de toile noire, et un Marcel de la même couleur. Puis, j'amenai Night jusqu'au fond de la chambre, où sur la droite, se trouvait une salle de bain... Sans séparation de la pièce attenante à vrai dire. La douche était grande, et le sol autour était fait de sorte à ce que les éclaboussures n'aillent pas jusqu'au lit. Il y avait également une baignoire, un évier. Les toilettes étaient séparés, dans un petit coin au fond, sans visibilité.
- Voilà. Tiens, prend ça, je pense que ce sera - presque - à ta taille. Bonne douche.
Oui, bon d'accord, je l'avais un peu dirigé, sans donner des ordres pour autant. Mais en même temps, c'était chez moi ici! Alors s'il voulait être nourris, blanchi et logé gratos, il fallait faire à ma manière. Cependant, je ne quittai pas tout de suite la salle de bain. Ouvrant la petite armoire en hauteur, se trouvant auprès du miroir, j'en sortis quelques trucs bien utiles. Notamment de quoi désinfecter et faire cicatriser ma lèvre coupée, et amoindrir les nombreux hématomes que j'avais sur le corps. Bien sûr, je ne m'occupais que de celui que j'avais au niveau de la gorge et de l'épaule - il était énorme ! - pour le reste, on verrait plus tard. Prévoyant, je sortis même carrément des bandages pour Night, et les déposais sur le rebord de l'évier, pour qu'il puisse s'en servir à son aise après sa douche.
Suite à quoi je descendis au rez-de-chaussée, pour nous préparer un bon steak rissolé aux oignons et des haricots verts. En tout cas, pour avoir vu le corps de Night, à froid, sans que nous soyons en train de nous taper dessus... Grrr! On en mangerait. Un peu plus grand que moi, plus musclé et à la carrure plus forte, une peau parfaite à première vue... Et ces cheveux noirs, et ces yeux rouges qui perfectionnaient le tout! Hum. Il fallait que je me calme, et vite. Allez, concentrons-nous sur la découpe des oignons! Ce qui humidifia passablement mes yeux d'ailleurs. Vite, un torchon, une serviette, un sopalin, un truc sur quoi m'essuyer quoi! Pff... C'était une torture à chaque fois de préparer ce genre d'aliments pour mes pauvres petits yeux. Mais bon, le goût que ça rendait en bouche valait bien ce genre de sacrifices. Tiens, d'ailleurs, tant que Night n'était pas encore descendu... J'avançai vite fait vers un de mes meubles, et en sortit une dose de ventoline, inspirant et expirant deux fois. Mine de rien, ça faisait du bien. Rangeant discrètement la fiole, je me remis au travail. Hors de question que le loup se doute de cette faiblesse qui est en moi, non merci. Enfin, de toute façon, ce n'était pas comme s'il allait rester éternellement... Songeur, je mis les deux parts de viande dans mon poêle beurré. Saignant comme cuisson, ce devrait être bien.
Sujet: Re: Une place dans ta tanière. [yaoi] Jeu 24 Juil - 23:59
« Laisse-moi entrer dans ta bergerie... »
Je retirais mes chaussures comme le demandait mon hôte. J'avais qu'un hâte c'était de me foutre à poil. Je n'étais pas vraiment pudique, mais mes fringues étaient assez dégueu et elles tenaient debout toutes seules. J'avais bien eu raison! Judas n'était pas son vrai prénom. C'était tellement moche "Judas" m'enfin Night c'est pas mieux hein? Donc je ne sais pas si j'étais en droit de juger. Je regardais le brun de manière septique lorsqu'il me révéla son vrai prénom: Judicaël? Qu'est-ce que c'était que ce nom à coucher dehors? Judas c'était p't'être mieux finalement?
"Judicaël...première fois qu'j'entends un prénom pareil. C'est bien humain ça d'chercher des prénoms soit-disant originaux. Tu devrais faire un procès à tes parents, chui sûr que tu gagnerais!"
Judicaël pff en plus c'était vachement long! Ce sera Judi pour lui et rien d'autre. Ou bien Blanche-Neige? Peut-être les deux? Je suivais l'humain en prenant soin de regarder autour de moi. C'était...incroyablement propre. Ça faisait presque flipper! Je me disais que ce petit d'homme allait franchement paniquer s'il mettait le nez là où j'habitais. C'était vraiment l'apocalypse à côté! Est-ce que par hasard, il serait un brin maniaque? Rahhh la plaie! C'était chiant les gens comme ça! On pouvait pas laisser de miettes trainer!
Une bonne odeur d'alcool me venait aux narines Oh!? J'avais même le droit à p'tit verre? C'était pas d'refus. Je prenais d'une main le verre et avala le liquide d'une traite sans vraiment déguster l'arôme de la boisson. J'avais pas le palais affuté voyez-vous, moi je cherchais simplement l'effet de l'alcool, l'ivresse, cette sensation d'être un putain d'roi du monde! J'aimais l'alcool, j'étais plutôt un gros consommateur. Mais il m'en fallait pas mal pour atteindre une certaine ébriété.
"Hmm pas mauvais, sers-en moi un autre."
Pour plus tard, quand on bouffera! Parce que pour le moment, le brun m'emmena jusque dans sa chambre. Je me demandais si il n'en avait qu'une seule ou bien s'il en avait une autre? En fait, que Judi ne possède qu'une seule couche m'arrangeait, peut-être qu'il acceptera de partager un bout de son matelas avec moi? Huhuhu j'en salivais d'avance. La salle de bain n'était vraiment pas loin! En fait, j'étais surpris que la baraque ne soit pas plus grande! Les humains aimaient la démesure nan? Hors ici, la superficie était des plus normale. Enfin...c'était plus grand que ce que j'aurai jamais! En tout cas, Judicaël semblait avoir du fric, mais sans avoir la folie des grandeurs. Un bon point.
Il me donna quelques vêtements et d'autres objets pour pouvoir prendre une douche descente. Sans attendre je me foutais à poil et partait sous la douche sans attendre que l'eau soit chaude. J'avais l'habitude de me laver à l'eau froide alors...Cependant, lorsque le liquide passa au chaud je lâchais un grognement de plaisir. Franchement, ça faisait du bien! Dans la foulée, je savonnais mon corps en plissant les narines. Les parfums artificiels étaient trop agressifs pour mon odorat très fin.
Je restais un long moment sous le jet d'eau chaude, m'appuyant un peu contre l'un des murs de la douche. Je sentais mes muscles me délasser petit à petit. Lorsque j'en ai eu marre, je coupais l'eau et ensuite, essuyait corps et cheveux puis prenait le caleçon qu'il m'avait donné.
"Fiou vachement moulant!"
J'enfilais ensuite le pantalon qui lui aussi me faisait presque comme une seconde peau. J'avais laissé mes autres fringues en bordel sur le sol de la salle de bain! Je les avais complètement zappés! Je restais torse nu et ne prenais même pas la peine de bander mes blessures. Ça faisait virile et puis ça se soignerait bien sans rien. Une bonne odeur de cuissons me monta au narines, aiguisant mon appétit. Je descendais silencieusement et préférait observer un instant le cuisiner affairer.
"Ça sent plutôt bon? J'vois que t'as fais d'la viande! Saignant s'teuplais. J'aime la viande presque crue."
Je repoussais alors mes cheveux encore mouillés en arrière. Quelques gouttes tombaient le long de ma peau nue. Ah j'me sentais vraiment revivre. Posant mes fesses sur une chaise, je me murais dans le silence pour regarder le beau p'tit lot me faire à bouffer. Bonne petite femelle. Je restais là à le regarder, observant le moindre de ses faits et gestes. Il avait l'air doué de ses mains...moi je m'embêtais pas comme ça, je faisais presque tout de façon brutale...avec animosité. Tss c'est ce j'étais...un animal.
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Sujet: Re: Une place dans ta tanière. [yaoi] Ven 25 Juil - 2:05
« A Table! »
Ahah, je m'attendais bien à une remarque sur mon prénom d'origine ; et Night n'y avait pas manqué d'ailleurs. Je souriais à ces paroles. Intenter un procès... Ça se voyait qu'il ne connaissait pas mon père. Ce vieux rabougris du cerveau avait de quoi faire peur à un chien enragé ! Et avec le fric qu'il possédait en plus, ce n'était même pas la peine d'imaginer d'avoir un rêve où j'évoquerais la possibilité incertaine de le ramener en justice. Voilà le topo, hein. Et puis quoi d'abord ?! Il était sympa mon prénom ! Bon, un peu excentrique, d'accord. Très long, ok. Mais justement, c'est ce qui faisait son originalité ! Je préférais m'appeler Judicaël que Thomas, Michel ou Pierre-Paul-Jacques ! Avec un petit rictus, je répliquai alors :
- Tu as vu ton prénom au moins ? « Night »... Court, basique, voulant se donner un style à l'anglaise. Ha !
Finalement, le loup était parti sous la douche, pendant que je préparai à manger. D'ailleurs, tout cela commençait à sentir bon, et mes papilles gustatives en salivaient d'avance. A peine deux minutes avant de retirer les viandes du feu, j'ajoutai les haricots verts, pour qu'ils rissolent un peu dans le jus de la viande et le reste de beurre fondu. Le temps que tout cela cuise un peu, je me retournai et disposai deux assiettes avec fourchettes et couteaux à côté de moi. Entre temps, Night avait eu le temps de finir son moment d'hygiène – de la semaine peut-être – et revenait vers moi, tout beau tout propre. D'ici je sentais la bonne odeur de savon et d'eau. Hmmm ! Il faudrait que je prenne une douche moi aussi, tout à l'heure. Et monsieur avançait déjà ses exigences. Oh, attention ! Aurais-je entendu un « steuplait » ? Finalement, il était peut-être plus civilisé qu'il n'y paraissait. Sans broncher, je piquai sa viande et la dégagea ainsi du feu, la posant dans son assiette. Une minute plus tard, c'était au tour de ma part, légèrement moins saignante que la sienne... voire carrément moins en fait. Je terminai par recouvrir tout cela des légumes verts préparés, et me retournai vers le loup pour la première fois depuis son retour au rez-de-chaussée.
- Tiens, ton repas...
Disais-je en posant l'assiette sur la table, face à lui. Mais surtout, en lui jetant un regard surpris et appuyé. Zut, je ne m'étais pas attendu à ce que mes vêtements soient SI moulants sur lui. Mais apparemment que si. D'ailleurs, il ne s'était pas embarrassé d'un haut, et n'avait pas pansé ses blessures non plus. Bon Dieu, ce mec avait tout simplement un corps d'Apollon ! Bon, un peu intimidant, mais une fois la barrière de l'appréhension franchie... Ça pouvait laisser présumer de belles choses. Et encore, je n'avais pas vu à quel point le pantalon qu'il portait le moulait, vu qu'il s'était assis. Dommage tiens, j'aurais peut-être pu jeter un coup d'oeil, quelques secondes.
Allons Judicaël, reprends-toi ! Ce mec n'est sûrement pas gay comme tu peux l'être, il doit même plutôt être coureur de jupons. Et même si c'était le cas, tu l'as démoli un peu plus tôt dans la soirée, ça ne risque pas de lui donner envie de te grimper dessus et de faire des galipettes avec toi. Ahlala. C'est quand même sympa de rêver. Finalement, après quelques secondes de bug, durant lesquelles toutes les pensées ci-dessus passèrent dans ma tête, je m'assis avec un petit sourire mi-amusé mi-dépité, déclarant :
- Le Marcel et les bandages sur le rebord de l'évier, ce n'était pas pour la décoration tu sais. Enfin. Bon appétit !
Soupirant de contentement, j'avalais ainsi ma première bouchée. Bon sang que ça fait du bien de manger après une soirée pareille ! Disons que je m'étais bien dépensé, et encore, c'est peu dire. J'avais fait mon exercice de la semaine. Tout pendant que nous savourions notre repas, je rajoutai de l'alcool dans nos verres, comme un peu plus tôt dans la soirée. Rien de mieux qu'un peu d'alcool fort pour détendre les esprits et réchauffer les gorges.
- En tout cas... Tu t'es bien battu ce soir. J'ai du donner le meilleur de moi-même pour te faire face. Pour cela, tu as mon respect.
Je serai pas un peu suicidaire moi ? Remettre le sujet de notre duel là, sur le tapis, alors que c'était encore à chaud ? Nooon, du tout. Bon, peut-être un peu en fait. Mais ce n'était pas pour le rabaisser, je lui montrais ma considération à son égard, pour ses talents de combattant. Donc il n'y avait rien d'offensant, au contraire.
- Ah, d'ailleurs tu m'as demandé où j'avais appris à me battre. Je pratique différents sports de combat depuis que je suis enfant, je suis notamment ceinture marron de judo. Donc ce n'est pas étonnant que je sache me défendre. Au fait, pourquoi tu m'as choisi moi dans la foule, plutôt qu'un autre ? Je ne pensais pas avoir été remarqué plus que ça...
Sujet: Re: Une place dans ta tanière. [yaoi] Ven 25 Juil - 9:40
« Rah c'est bon de se remplir la panse!»
Je ricanais sous cape lorsque l'humain sous-entendait que mon prénom n'était pas mieux. Soit soit! Mais il en jetait tout de même plus que Judicaël! Je suppose que s'était à cause de mes origines que les scientifiques m'avaient choisis un prénom à la mord-moi le noeud! J'étais une créature plutôt nocturne, qui était censé se transformer sous les rayons de la pleine lune en une créature immense et toute poilue. Je soupirais sans me cacher. C'était bien l'échec de ma vie ça...même si j'en étais pas responsable! C'était ces foutus mec en blancs là, qui avaient foiré!
"Night ça veut tout dire! C'est classe et c'est pas moi qui a choisi p'tit blanc-bec! Ça me résume plutôt bien."
Grognais-je avant de monter me doucher et redescendre quelques longues minutes plus tard. J'étais propre comme un sous neuf et je sentais bon...bien que l'odeur bon marché du produit m'agressait encore un peu les narines. Ils avaient besoin de mettre des parfums dans chaque bouteille de gel douche? C'est pour ça que je préférais le savon...ça sentait meilleur. Eh oui, c'était mon petit caprice de star.
Rejoignant l'humain qui préparait la bouffe, j'étais resté longtemps assis sur la chaise à l'observer me faire la cuisine. Peut-être que si j'étais "sage" il allait me préparer le p'tit dej au lit? Bon...je passerai à l'offensive après-mangé parce que j'avais besoin de protéines là, et maintenant. Lorsqu'il se retourna, je remarquais que le petit d'homme avait l'air un peu...étonné? Faut dire que j'étais à moitié à poil mais...j'ai remarqué combien il me regardait. Pfff ce genre de choses ne m'échappait presque jamais. Parce que j'étais un gros pervers aux abois, qui guettait la moindre occasion de pouvoir se faire quelqu'un. Cependant, je gardais mes petites remarques croustillantes bien à l'intérieur de ma caboche. Patience patience...
"Nan j'aime bien avoir le torse à l'air. Et puis...ça a pas l'air de te déranger plus que ça hein?"
Allez, petit sous entendu placé là, comme ça, accompagné d'un p'tit sourire narquois. Je saisis un...machin vert entre mes doigts et le portait à mon nez avant de grimacer et de les écarter de mon assiette. Pas question que j'bouffe ces machins verts. Léchant mon pouce et mon index, je saisis ensuite ma fourchette. Je la plantais ensuite dans la viande donc le sang s'échappait de la tranche. Sans utiliser de couteau, j'arrachais un assez gros morceau avec mes crocs et mâchait à peine, avalant presque tout rond la bidoche.
"Quant aux bandages...ça va passer tout seul, d'ici demain où après demain dans le pire des cas, j'aurai plus aucune trace de ce combat sur moi...contrairement à toi."
Ouai ouai, j'étais fier de guérir lus vite que la plupart des humains! Ça fait un peu mal mais j'ai vu pire.
J'avais pas mal de cicatrice sur le dos, notamment à cause de blessures faites avec des armes et des objets en argent. Les scientifiques qui m'avaient conçut voulait savoir si le folklore concernant la sensibilité à l'argent c'était que du bluff. Bah laissez-moi vous dire que nan! Ça faisait même un mal de chien bordel! Ça guérissait très lentement et ça me rendait malade et aussi faible qu'un bébé.
J'avalais encore quelques bouchées, terminant entièrement mon steak. Hm...c'était pas assez mon gars! Je me levais alors, passant tout près de l'humain pour sentir son odeur et me diriger vers le frigo. Moi? De la gêne? Pas du tout. En l'ouvrant, je découvrais encore des barquettes de viandes fraiche. Parfait! Me penchant prudemment pour épargner mes côtes, je ressortais une grosse barquette que j'ouvrais sans peine. Me rasseyant je versais les deux ou trois steaks supplémentaires et les bouffaient sans demander mon reste.
"C'est comme ça qu'c'est bon!"
Judi allait certainement me prendre pour un fou, mais je m'en fichais complètement. Chacun ses goûts culinaires hein? Je le fusillais du regard quand il me reparla de notre combat.
"Sérieux t'aime bien remuer l'couteau dans la plaie toi! J'te répète...c'était juste de la chance que tu as eue. La prochaine-fois, je briserai ton petit cou à mains nues."
Avant d'attaquer mon dernier steak, je prenais le verre de rhum et me rinçais le gosier avec.
"Hmm c'est quoi ce truc de ceinture marron dont tu m'parles là. Les ceintures ça représente quoi? C'est carrément bizarre ce système, en quoi une couleur fait de toi un putain d'combattant?"
Avalant ma dernière maxi portion "viandesque", je fis glisser le tout avec une dernière gorgée d'alcool. Ah! Bah ça faisait du bien par où ça passait! Et faisait vraiment longtemps que j'avais pas aussi bien bouffé.
"Pourquoi je t'ai choisis?"
Je posais alors les coudes sur la table et joignais mes doigts. Pendant un certain temps je le fixais avec un p'tit sourire sur les lèvres. Est-ce que je devais lui dire?
"....En fait, je t'ai choisis parce que je croyais que t'étais faible. Je pensais pouvoir me défouler sur une personne sans défense. C'est vrai quoi, tu faisais un peu tache dans le décor...avec tes cheveux qui font des p'tites boucles, ton odeur sucrée et ta carrure de fil de fer. C'est tout"
J'étais du genre à m'en prendre aux plus faibles, ça, je l'avouais sans honte. Je ne le faisais pas tout le temps mais de temps en temps, ça faisait du bien. J'avais aucun problème à m'en prendre à une vieille dame, frapper une femme ou même rouster un gamin, lui piquer sa sucette et me délecter de ses pleurs. Oh oui traitez-moi de connard! J'allais pas le réfuter, c'est ce que j'étais. On m'avait pas vraiment inculqué ce qui était bien où mal vous voyez?
"C'est la raison. En plus, y'a marqué -j'suis un faible- sur ton front quand on te voit. Et t'as un peu l'air d'être un paumé chronique. J'étais pas censé savoir que tu savais te battre. Tss...tu parles d'une idée lumineuse."
Je le laissais continuer de manger et me levait pour faire quelques pas. Je ne tenais pas en place...jamais.
"T'es seul ici? Y'a jamais personne qui vient?"
Je surveillais du coin de l'oeil l'humain puis j'allais dans le salon, pour lorgner un peu sur les objets de valeur qu'il possédait. Dans la rue, y'avait pas mal de choses qui valaient son pesant d'or. Fallait pas oublier que j'avais pas reçu mon fric pour le combat de ce soir. J'estimais avoir donc le droit de me servir.
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Sujet: Re: Une place dans ta tanière. [yaoi] Ven 25 Juil - 11:41
« My House, My Rules »
"Nan j'aime bien avoir le torse à l'air. Et puis...ça a pas l'air de te déranger plus que ça hein?"
Oups... Il avait remarqué mon regard, quelques secondes auparavant? Bon en même temps, je n'avais pas été très discret. Mais ce n'était pas volontaire, j'étais sous l'effet de la surprise de le voir dans un tel... accoutrement. Moi qui lui avait sortit tout ce dont il avait besoin pour s'habiller, le voir revenir à moitié à poil m'avait fait bizarre, forcément. Et ce n'est pas comme s'il était mal gaulé. Allez, ne pas rougir, ne pas rougir! Toussotant un petit peu avec retenue, je répondis, essayant de montrer le plus de dignité et de self-contrôle que possible:
- J'étais juste surpris, c'est tout.
Je pouffais de rire en le voyant trier les éléments de son assiette, puis manger comme un goinfre. On aurait dit un gosse mal élevé! Ce qu'il était probablement, d'ailleurs. Ce n'était guère poli de faire cela, et de laisser la moitié de la nourriture servie de côté. S'en rendait-il compte au moins? Je pensais que oui, après tout, il n'était pas idiot. Le fait de vivre dans les quartiers reculés de la ville ne rendait pas débile quand même. Enfin, ça ne me gênait pas, ça m'en ferait plus. Quand il eut fini son assiette, je la pris et ramenai dans la mienne les haricots verts. C'est à cet instant qu'il se leva, et alla fouiller sans vergogne dans MON frigo! Le culot. Bon, là je laissais faire, mais j'allais lui faire vite comprendre qu'ici c'était MA maison, MES règles. Aussi, quand il se rassit et savoura sa viande, je déclarai, au début souriant, puis devenant très sérieux au fur et à mesure de mes paroles:
- T'as pas l'air d'aimer la verdure toi! Sinon... On ne fouille pas dans les affaires des gens comme ça, d'autant plus quand ils t'invitent chez eux. Ici, c'est chez moi, donc ce sont mes règles. La prochaine fois que tu fais ça, je te botte le cul hors de ce quartier. Est-ce clair?
Ma voix était devenue ferme, autoritaire mais sans une once de méchanceté ou d'animosité. Il fallait bien lui faire comprendre où étaient les limites, puisqu'il ne semblait pas en avoir conscience, ou en tout cas les franchissait sans même en avoir peur. Vraiment, il me faisait penser à un louveteau mal léché. Tout en lui tenant ces quelques paroles, je continuai à manger tranquillement, comme quoi il n'y avait aucune menace dans mes paroles, juste un avertissement. J'avais tout de même pris la peine de lever mes yeux dorés pendant que je finissais mon sermon, fixant ses iris sanguines, pour donner un côté encore plus sérieux à mon monologue. Ainsi, j'attendis sa réponse.
Puis revint le sujet du combat! Ah, il me faisait me rouler de rire en mon for intérieur celui-là. Quelle mauvaise foi, sérieusement! De la chance... Et puis quoi encore? Même s'il m'avait donné du fil à retordre, je l'avais mis au tapis sans être moi-même amoché à un point trop grave. Vraiment, son ego ne supportait pas d'être touché. Je ne rajoutai rien à cela, pas la peine d'envenimer la situation. Finissant ma propre assiette, je me levai, la mit au lave-vaisselle avec les couverts, et me servit une mousse au chocolat en dessert, dans une petite verrine, en ramenant une pour Night, s'il en avait envie. Hmm, délice! Je plissai mes yeux de plaisir gustatif. On sentait la différence entre les mousses que je faisais moi-même, et les industrielles! En plus, les miennes avaient l'avantage d'être plus légères et moins caloriques. Le top quoi! Alors que je m'extasiais sur les vertus de la nourriture, mon ancien adversaire m'expliqua pourquoi il m'avait choisis. Je faillis m'en étouffer d'ailleurs. Quoi!? Moi, une tête de victime? Qui l'eut cru. Pourtant, je connaissais plus petit et gringalet que moi. Mais bon, c'est sûr qu'à côté de lui, je faisais freluquet presque. Et qu'au milieu de tous ces junkies et autres lies de la société dans le hangar où se déroulaient les combats, je devais détonner finalement.
- Les ceintures et leurs couleurs déterminent le niveau du combattant dans sa discipline. Il doit faire ses preuves pour obtenir l'échelon supérieur. La couleur marron est la dernière couleur avant d'être considéré comme un "professionnel".
Finalement, Night se leva. Il n'avait pas touché à la mousse. Tant pis pour lui, ça en fera à nouveau plus pour moi. Je rangeai sa verrine dans le frigo, puis débarrassais ce qui restait sur la table, alors qu'il refaisait un petit tour du propriétaire. Pourquoi il jetait ces coups d’œil répétés à l'extérieur? C'était louche. Il ne comptait tout de même pas voler quelque chose? Décidément, il allait falloir que je le surveille. A ses questions, je répondis, revenant dans le salon:
-Non, je vis seul. J'avais pensé que tu pourrais dormir dans le canapé, il peut se déplier en lit. Mais... Je préfère t'avoir à l’œil, alors tu dormiras avec moi.
J'avais un sommeil extrêmement léger, ce qui était généralement un inconvénient assez embêtant au quotidien. Mais là, ça pouvait être un avantage. Soupirant, je passais une main dans mes cheveux, tout en jetant un rapide coup d’œil dans la pièce, mémorisant la place de chaque objet. Bon, ce n'est pas comme si j'avais grand-chose de précieux non plus... C'est pas tout ça, mais c'est que je me sens poisseux moi!
- Je monte prendre ma douche. Installe-toi, ou va te coucher directement, si tu es fatigué.
Et sur ces mots, j'empruntai l'escalier. Arrivant à l'étage, j'observai quelques instants le ciel, trop nuageux pour voir les étoiles, et ne laissant que rarement entrevoir la lune. Et après un instant, je me décidai à me mettre à l'eau. Me déshabillant une fois dans la salle de bain, je remarquai les vêtements de Night, posés sur le sol, pas rangés pour un sou. Ah, il avait vraiment des manières d'animal quand même. C'est-à-dire, pas de manières. Soupirant, je me dis que je verrai cela plus tard. J'entrai finalement dans la douche, ouverte en fait, elle n'avait pas de verres créant un cadre comme dans les cabines traditionnelles, et mis l'eau chaude à couler. Hmmm, bonheur!
Sujet: Re: Une place dans ta tanière. [yaoi] Ven 25 Juil - 14:27
« T'aurais dû fermer ta porte à clé.»
Moi? Bouffer de la verdure? On verra des arc-en-ciel sortir de mon cul avant de me voir bouffer d'l'herbe! J'aimais pas ça, ça ne me servait à rien pour mon organise de carnivore. Par contre, le gars employa un ton qui me déplaisait fortement quand il me parla de ses "règles", pas fouiller etc. Moui moui cause toujours fiston, tu m'intéresses. J'étais trop mort pour m'énerver ou lui rentrer dans le lard alors je me contentais de balancer:
"Les règles ça m'fait chier. Fait-ci, fait pas ça, respire, arrête de respirer, agenouille-toi...tout ça...ça m'prend la tête tu vois? Je fais ce que je veux, quand je veux, avec qui je veux. De toute façon les règles c'est fait pour être violé."
Depuis tout petit on me donnait des ordres, j'avais pas eu le droit de protester sous peine de finir dans une pièce sombre sans fenêtre ni lit. Rien de plus traumatisant pour un gamin de six ans. Ça m'avait tellement traumatisé que je supportais plus les endroits étroits et fermés, ça m'rendais littéralement fou furieux. Les règles c'était bon pour les humains, pas pour les bêtes comme moi. J'avais respecté ces connards étant gosse, et j'avais récolté quoi? Des coups, des injures, des trucs humiliant dont je voulais pas me souvenir.
"T'auras pas à me supporter longtemps t'inquiète, demain j'aurai disparu de son existence mec."
J'avais pas l'intention de rester ici de toute manière. Judicaël était intéressant c'est vrai. Et si j'étais pas si mal en point je me le serais tapé. Mais j'avais pas l'intention de rester avec lui. Et puis quoi encore? De toute façon, on n'était pas du même monde. Ça allait peut-être faire cliché ce que je dis mais lui il avait l'air d'être ce qu'on appelle une bonne personne. Il était dans la "lumière" vivait dans un endroit super, devait fréquenter des gens comme lui, tous bourrés de manières et de codes incompréhensibles pour moi. Moi bah j'étais tout le contraire! J'évoluais dans les "ténèbres"...sordides, sanglantes et violentes, où la seule manière de s'en sortir c'était les pieds devant.
J'allais pas vivre vieux, ça j'le savais. Je menais une vie trop dangereuse. Mais c'était la mienne et je l'aimais ainsi. Alors chacun allait rester chez soi et c'était très bien ainsi. J'avais levé mes fesses de la chaise dans la cuisine pour aller dans le salon. J'aimais pas vraiment les trucs sucrés alors son truc marron là...il avait qu'à le manger tout seul. J'étouffais un ricanement lorsque l'humain répliqua que finalement je dormirai avec lui parce qu'il voulait "m'avoir à l'oeil". Oh mais pas de problème mon beau, garde moi à l'oeil tant que tu veux ça me dérange pas.
"Ça me va en plus ton plumard à l'air vachement confortable."
Je faisais mine de répondre de manière assez dégager, comme si je n'avais aucune idée derrière la tête. Non parce qu'en fait...s'il s'imaginait que j'allais pouvoir me tenir tranquille alors qu'un mec tout à fait à mon goût dormait à mes côtés...il se foutait le doigt dans l'oeil jusqu'au trognon!
Je le regardais monter jusque dans la salle de bain et restait un instant là, stoïque dans bouger, en regardant dehors par la grande baie vitrée. J'avais une sacré envie de le rejoindre, j'entendais parfaitement le son de l'eau qui s'écrasait sur le sol de la douche, et son odeur...sa putain d'odeur qui m'avait tout de suite attiré quand j'étais sur le ring. Ok au diable les varices!! Sans attendre, je montais les marches silencieusement et me défaisait de mes vêtements -encore une fois- dans la chambre de mon hôte avant de me glisser dans la douche. Malgré ma taille et mon poids, j'étais capable d'être très discret. Je profitais qu'il soit tourné dos à la porte pour me rincer l'oeil.
La vue était pas divine mais presque. Judi avait la peau pâle et elle semblait très douce. Son corps était fin, tout en longueur et des muscles effilés rendait l'ensemble de la silhouette harmonieuse, indécente. Un sourire grandis sur mon visage tandis que je finissais pas me glisser dans la douche avec lui.
"Quelle jolie vue..."
Murmurais-je à son oreille avant de le plaquer contre mon torse et emprisonner en l'entourant avec mes bras. J'étais pas fou, en le surprenant comme ça, dans cette situation, il m'aurait fait une prise de j'sais pas quoi et m'aurait encore envoyé au tapis! Valais mieux être prudent.
"T'inquiète j'vais rien te faire, j'veux juste prendre une douche avec toi."
Je glissais mes yeux le long de sa nuque et sa gorge. Je pouvais voir le sang palpiter dans ses veines. Trop attirant...un son rauque sortait à peine de ma gorge, ressemblant à un léger grognement. Je luttais contre moi-même pour Pas lui sauter dessus. L'enserrant toujours fortement avec un bras, je saisis le gel douche non loin de moi et en versa un peu dans ma main. Je faisais mousser un peu le tout et commença à savonner le torse de l'humain puis le ventre.
"T'sais, j'ai vu comment tu m'regardais depuis qu'on c'est vu dans le hangar..."
Je soufflais alors légèrement sur son cou et m'aventurais à poser mes lèvres au niveau de sa nuque. Je savais me faire agneau parfois.
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Sujet: Re: Une place dans ta tanière. [yaoi] Ven 25 Juil - 16:03
« Hum... Jolie vue. »
Ahlala, quel fichu caractère il avait celui-là! Voilà ce que je me disais, confortablement installé dans ma douche, l'eau chaude ruisselant sur ma peau. Je repensais à notre discussion d'un peu plus tôt, comme quoi les règles étaient faites pour être violées. On avait vraiment pas la même conception du monde, lui et moi. J'avais appris à respecter les commandements qu'on me donnait, sauf si je les trouvais trop abusifs bien sûr. Alors que Night... Ce type était l'arrogance même. Mais il incarnait bien la liberté aussi. Sauvage, farouche et tout ce que l'on veut. C'était assez beau dans un sens. Mais ça le serait moins s'il s'amusait à me piquer des trucs, ou s'il allait piocher dans les maisons voisines. Donc il devait être surveillé, c'est clair et net. Enfin, ça n'allait pas durer longtemps.
Pensif, je passai mes mains dans mes cheveux désormais trempés et plaqués contre ma peau, effleurant d'un doigt le piercing doré de mon oreille gauche. Comme Night l'avait dit lui-même, il aurait pris la poudre d'escampette dès demain matin. Je soupirai à cette pensée; j'allais retrouver ma solitude, vieille et seule amie. Non pas que je n'étais pas cordial, au contraire même. Ce n'est pas que je ne savais pas me faire des amis. Mais les rares avec qui j'avais osé nouer des liens étaient soit partis au loin, soit ils faisaient leur petite vie et sortaient bien moins, ou alors il ne s'agissait que d'hypocrites. Bref, j'étais seul. Terriblement seul. Et en manque en plus de ça.
"Quelle jolie vue..."
A la voix rauque de Night, je sursautai. Et s'il ne m'avait pas si vite emprisonné dans ses bras musclés, je l'aurai sûrement envoyé valdinguer à l'autre bout de la chambre. C'était pas contre lui, hein. Juste une histoire de surprise et de réflexes. D'ailleurs, mes muscles étaient déjà contractés. Ce ne fut qu'après quelques secondes seulement, une fois la surprise dissipée, que je réussis à me détendre. Mais qu'est-ce-qu'il fichait là, franchement?! Ah, le sans-gêne... En quelques heures seulement, j'apprenais des facettes de sa personnalité qui n'existeraient sans doute jamais dans la mienne. J'espère en tout cas! Non pas que sa spontanéité me dérangeait, mais je ne pourrais me permettre d'avoir la même face à mes homologues humains, clairement. Et de toute façon, je n'avais pas été éduqué ainsi.
Et alors que je me détendais, je prenais pleinement conscience du corps de l'hybride contre moi. Il était brûlant. Était-ce l'eau qui lui faisait cet effet, la situation, ou alors était-ce sa température naturelle? Et son souffle. Encore assez éloigné, je le sentais cependant effleurer ma peau humide. Dieu que ça me faisait de l'effet! J'étais vraiment en manque depuis trop longtemps. Combien de mois que je n'avais pas sentit un peu de chaleur humaine, et en plus amenée à ce point? Bien trop longtemps. Il tenta de me rassurer, disant qu'il ne voulait que prendre une douche avec moi. Oh non, fais-moi tout ce que tu veux! Oups... La vilaine pensée!
Voyant que je ne me débattais pas, il commença à savonner mon torse, descendant sur mon ventre. C'était plus qu'agréable, et ses grandes mains semblaient s'y connaître dans ce genre de choses. Il savait se faire doux, finalement, de temps en temps. Mais alors... Semblerait-il que je me sois totalement trompé sur son orientation. Et tant mieux. Je brûlais d'impatience pour la suite. Ce n'était pas très sage tout cela, mais j'avais trop envie de poursuivre nos jeux. "L'amour commence par la haine" pourrait bien être changé par "La passion commence par le combat", ce soir. Oui, ça collait bien au contexte.
- J'avoue... En même temps, celui qui ne saurait pas apprécier la vue de ton corps est soit hétéro, soit aveugle.
Répondis-je, avec un petit rire en fond de gorge. Et à cet instant précis, le loup s'amusa à souffler directement sur ma peau, puis à poser ses lèvres sur mon cou. Ah non, pas cet endroit! J'étais particulièrement sensible sur cette partie de mon corps, où la peau se faisait plus fine qu'ailleurs. Aussi, je ne pus retenir un mini-gémissement, entre son et respiration, me mordant ensuite la lèvre inférieure, à la fois gêné et excité. Il semblerait d'ailleurs que je n'étais pas le seul, d'après la pression que je sentais sur l'une de mes fesses. Oh... Je lui faisais donc de l'effet à ce point? Au moins, je pouvais être rassuré sur un point: l'attraction entre nous n'était pas à sens unique. D'ailleurs, pour moi aussi, la tension était montée d'un cran; pas au point de remonter totalement, mais c'était un début plus qu'encourageant.
Mais je n'allais pas le laisser mener le jeu comme cela. Non pas que j'étais totalement revêche, ou dominant de caractère. J'aimais juste que l'échange se fasse à deux, que chacun donne et prenne du plaisir. Et commençant à voir quelle était la personnalité de Night, je me doutais qu'il serait le mâle alpha entre nous deux. Cependant, ce n'était pas une raison pour ne pas le titiller un peu, et ne pas tenter de mener le jeu quelques instants. Ainsi, je me retournai pour me retrouver face à lui; il avait un peu desserré son étreinte, me permettant ce mouvement. Collés-serrés, nous nous faisions face, moi légèrement plus bas que lui. Une demie-tête de différence je dirai. Ce n'est pas cela qui m'arrêterai. M'étirant un peu vers lui, je vins déposer un baiser sur ses lèvres, assez rapide et simple, mais terminant en lui mordillant la lèvre inférieure.
- Tu n'es pas le seul à savoir mordre...
Si lui s'était fait agneau pour pouvoir arriver jusqu'à moi, je savais me faire loup aussi. Mais surtout pour le côté taquin. Mes mains posées sur ses épaules, je faisais jouer mes doigts avec quelques mèches de ses cheveux mouillés, captivé par son regard rubis.
Sujet: Re: Une place dans ta tanière. [yaoi] Ven 25 Juil - 17:53
« T'es a moi maintenant.»
Je pensais que Judi allait hurler parce que j'étais entré dans sa douche sans une once de pudeur. Finalement il ne se passa rien, pas de cris, pas de hurlement ni de tentative de me donner des coups. Je dirais tant mieux? Si j'étais adepte des situations violentes en général, quand il s'agissait de sexe ou de flirt, je préférais que cela se passe plus doucement, sans heurt. J'avais encore jamais eu à forcer quelqu'un à coucher avec moi!
J'avais eu le culot encore une fois, de franchir son "espace vital", son "intimité" mais clairement, je m'en foutais. Il me balançait des phéromones depuis qu'on c'était vu. C'était pas quelque chose dont que les humains sentaient. Mais moi, quelqu'un qui avait du désire, je le remarquais. Pourquoi se retenir dans ces cas-là? C'est dans ces moments-là que j'appréciais d'être un hybride. Finalement, j'allais pouvoir baiser ce soir, c'était parfait. Mais, j'allais faire les choses proprement pour une fois! Après tout, c'était pas une pute que j'avais en face de moi, qui faisait ses passes entre deux ruelles non. Ici, on était chez les "monsieur" et "madames" du coup, je voulais y mettre les formes.
En plus, j'voulais laisser une bonne impression à cet humain. Qu'il n'oublie pas la nuit que nous allions passer, lui et moi. J'en salivais d'avance. Pas franchement revêche, je sentais Judicaël se détendre petit à petit...le coquin. Finalement, il devait être bien content que je me foute des règles de bienséances et tout ça! Car sans ça, on en serait pas là maintenant. Enfin...on y serait arrivé parce que si ça n'avait pas été dans la salle de bain, ça aurait été dans sa chambre! De toutes manières, ce petit humain serait mien ce soir. J'avais rarement couché avec des humains, je les haïssais tellement d'ordinaire. Je ne sais pas pourquoi j'avais fait une entorse à ma règle aujourd'hui. J'arrivais à deviner un peu "la" responsable de ça, mais ça me faisait chier de me l'avouer...car cela signifierait que j'étais quelqu'un de faible.
C'était son odeur, encore...à présent qu'il était à poil, elle me rendait dingue! J'espère que cette sensation disparaitra une fois que je me serais occupé de son cas. Je continuais à balader mes mains sur son corps, le découvrant toujours un peu plus. Je bandais à mort de mon côté. Mais c'était toujours comme ça...j'étais une bête en rut tout le temps. Je ne cherchais que rarement à étouffer mes envies. Du côté du petit d'homme, les choses ne se présentaient pas si mal non plus.
"...Ou soit jaloux. Un corps comme ça, c'est presque de l'art."
Ce n'était pas l'humilité qui m'étouffait. Je devais néanmoins remercier Dame Nature d'avoir été si généreuse avec moi. Les gênes lycans aident pas mal. J'étais taillé pour la course et le combat. Un sourire de satisfaction étira mes lèvres en entendant l'humain gémir légèrement quand je m'attaquais à son cou.
"Ne fais pas ce genre de bruit...ou je répond plus de rien Judi."
Ma voix était grave, rauque, cachant difficilement mon désir. J'avais chaud, mes sens étaient tous mis à l'épreuve et j'avais beaucoup de mal à me contrôler. Doucement...doucement...ce n'était pas un hybride. Il ne fallait pas que je le brise par inadvertance. Et puis il se retourna, m'offrant la vue de son joli minois. Il était tout frémissant dans mes bras, pourtant, il passa à l'offensive en m'embrassant. Encore...j'en voulais encore. J''avançais alors, à pas décidé et je le plaquais contre le mur de la douche ou était fixé le pommeau de douche. Je me noyais un instant dans ses iris jaunes avant de fondre sur lui, l'embrassant langoureusement.
Mes mains continuèrent de glisser sur sa peau, découvrant son dos, le creux de ses reins, et plus bas encore, ses fesses rebondies entre lesquelles j'aimerais me glisser. J'abandonnais alors ses lèvres pour les glisser sur son cou encore une fois. Je voulais l'entendre gémir. N'y tenant plus, je mordillais la chaire à cet endroit. Pas fort, je ne voulais pas lui arracher la peau hein, mais juste le faire frémir et lui arracher quelques-uns de ses gémissements si stimulant.
J'avais laissé une petite marque sur sa peau blanche, tant pis. Je déplaçais une de mes mains, cette petite coquine, alla se placer entre les cuisses de l'humain et s'amusa à cet endroit quelque temps. Bon sang, j'allais le violer là! Mais je devais résister à mes plus bas instincts. Pour une fois dans ma vie, fallait pas que ça foire. J'entendais les battements affolés de son coeur, ça me rendait dingue.
"Tu...préfères rester ici ou aller dans ta chambre?"
Soufflais-je contre ses lèvres après l'avoir encore embrassé.
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Sujet: Re: Une place dans ta tanière. [yaoi] Ven 25 Juil - 19:51
« Et si nous passions aux choses sérieuses? »
J'étouffais un petit rire à la réplique de Night. Etonnant qu'il rentre encore dans ses baskets, vu la taille de ses chevilles ! Mais en même temps, il avait de quoi se vanter. Un corps de Dieu, un visage qui pouvait se faire terrifiant comme séducteur, des yeux rubis plus que captivants, de beaux cheveux... Il avait tout pour mettre la terre entière dans son lit. Je laissai mes mains parcourir ses épaules, chatouiller du bout des doigts ses bras, venir caresser son torse musclé, descendre sur ses abdominaux bien dessinés. Il était juste parfait. Ou presque, n'allons pas trop flatter son ego non plus. Il allait finir par prendre la grosse tête. S'il ne l'avait pas déjà d'ailleurs ! Après mon baiser furtif, l'hybride me fit reculer, allant jusqu'à me plaquer contre le mur froid de la douche, à peine tiédis par l'eau chaude qui coulait toujours.
Son corps et le mien étaient collés, presque à la fusion. Et celle-ci fut déjà un peu plus complète lorsqu'il vint m'embrasser. Bien plus langoureusement que je ne l'avais fais ; et sans résistance, j’entrouvrais mes lèvres, laissant passer ma propre langue pour la mêler au baiser. Hmm... Encore, encore ! Plus ça allait, et plus mon corps en demandait. D'ailleurs, le point le plus sensible de mon anatomie était désormais fièrement dressé, tendu, preuve de mon excitation. Et Night ne fit rien pour me calmer, bien loin de là : il s'attaqua de nouveau à ma gorge, venant cette fois la titiller de ses dents.
- Han... Night...
Murmurai-je, me crispant légèrement sous l'effet du plaisir, une de mes mains sur sa tête, caressant ses cheveux et les empoignant un court instant, sans tirer bien sûr. A coup sûr, il avait fait exprès de venir jouer ici pour tirer un autre gémissement de ma part. Ca avait l'air de lui faire de l'effet, cela aussi... Finalement, après quelques minutes, il me fit une proposition des plus alléchantes. Je lui souris, c'était loin d'être une mauvaise idée. Et tant pis si les draps étaient un peu humides, ils sécheraient. Tout sourire, je viens mordiller le lobe de son oreille droite, et le suçoter quelques secondes. Puis, glissant ma main gauche dans la sienne, je l'amenai en direction du lit.
- Viens...
Mais je ne fus pas celui qui s'allongea le premier sur les draps ; le poussant doucement sur le matelas, je laissai s'y installer confortablement. Je vins le chevaucher ensuite, l'embrassant avec fièvre et passion, alors que ma main, caressant dans un premier temps son ventre, descendait... Jusqu'à arriver à son membre, tout aussi gonflé de sang que le mien. Taquin, je commençai à le caresser, lentement d'abord, du bout des doigts. Puis, j'accélérai un peu le rythme, le prenant plus dans ma paume qu'auparavant. Et en prime, je nichai mon nez dans sa gorge, mon souffle s'écrasant contre sa peau, mes lèvres y déposant quelques baisers avant que ma langue ne vienne faire un petit tour. Moi aussi, je voulais l'entendre gémir, ou du moins avoir un de ces râles rauques qu'il exprimait. Ainsi, pendant quelques minutes, je le masturbai, faisant monter la tension entre nous deux. Puis, relâchant la pression, je remontai ma main et la posai sur le lit, alors que je m'allongeai sur lui, en me retenant un peu tout de même.
Nos deux corps s'enlaçaient, s'effleuraient, se caressaient. Hmm, quelle ivresse ! Mais nous bouillions tous deux d'impatience, et lui encore plus que moi, cela se voyait. Son instinct lupin, peut-être ? Qui sait. Je n'en avais pas grand-chose à faire sur l'instant. Il était si beau... Cependant, je voulais le faire patienter encore un peu, le titiller, l'exciter, le faire mourir de désir pour moi. Je n'avais pas l'occasion tous les jours de tirer mon coup, autant en profiter.
- Excité ? Il va falloir tenir encore un peu...
Car j'avais ma petite idée en tête. Me penchant un instant vers la table de nuit attenante au lit, je chopais dans un tiroir un élastique, et m'attachai les cheveux. Avec une étincelle mutine dans les yeux, je l'embrassai de nouveau, fiévreux de désir pour lui. Et doucement, mes lèvres descendirent, encore et encore. Son menton, sa gorge. Puis son torse, passant rapidement par les deux appendices rosés, puis allant jusqu'au ventre, au nombril. Et finalement, j'avais descendu mon visage au point fatidique. Levant les yeux vers lui un instant, plongeant mon regard dans le sien, je baissai ensuite la tête. Au début, je ne fis que faire passer ma langue tout le long de sa virilité tendue, rien de plus. Après quelques secondes, ce fut au tour de l'extrémité de subir les doux assauts de mes lèvres et de leur amie légèrement salivée. Je voulais le faire attendre, tester les limites de sa patience... Et enfin, n'y tenant plus moi-même, je le prenais en bouche, commençant de longs vas-et-viens.
Sujet: Re: Une place dans ta tanière. [yaoi] Sam 26 Juil - 15:46
« Tu me pousse à bout...»
Judicaël ne semblait pas partant pour s'amuser avec moi sous la douche. Tant pis, de toute façon, tout me convenait...table, chaise, planché ou même debout, sous la douche, rien ne m'arrêtait. Mais j'avais dit que je ferais les choses bien pour une fois non? Pas de rapport sur le pouce ce soir, j'allais profiter de cette nuit avec cet humain.
"J'te suis."
Je le laissais prendre ma main et me guider jusqu'à son lit. On était encore trempés et on mouillait le seul, mais je m'en foutais. De toute manière, j'étais incapable de réfléchir, mon cerveau n'était plus irrigué là, sous le sang était parti dans ma queue. D'ailleurs, celle-ci frétillait d'impatience. Je m'allongeais en premier, soupirant d'aise en trouvant ce plumard plutôt confortable pour mon dos en compote. J'allais dormir comme un bébé ce soir. Je lançais un regard interrogateur à mon partenaire. Il allait venir ou bien? Oh mais c'est que "la coquine" s'installa confortablement sur moi. J'étais tombé sur un petit audacieux...ça me plaisait. Nos lèvres s'unirent une nouvelle fois...bon sang j'adorai leur goût et elles étaient douces en plus. Je passais une main sur sa nuque, le serrant entre mes doigts fortement sans pour autant lui écraser les vertèbres.
Un son rauque s'échappa de ma gorge, trahissant le plaisir que je ressentais quand l'humain se mit à s'amuser avec mon membre. J'avais le palpitant qui battait à cent à l'heure et je devais vraiment faire preuve de maîtrise pour rester maître de moi-même. La bête n'était pourtant pas loin et j'avais envie de beaucoup plus, là, maintenant, tout de suite! C'était une frustration agréable en fait. Je laissais aller quelques soupires encore et encore, bon sang, c'était vraiment trop excitant.
Au bout d'un temps, Judicaël s'arrêta, provoquant en moi une vague de frustration. Je lui jetais un regard accusateur et mes yeux déjà écarlates, le fusillaient d'un air mauvais. Mais il semblerait que ce soit que partie remise. Il s'allongea sur moi et je laissais aller ses mains contre son dos, caressant sa peau que je trouvais très douce. Une vraie femelle...je ne pouvais pas m'empêcher de penser ça. Sérieux, il avait la peau très blanche, presque laiteuse. Et celle-ci était vraiment très douce au toucher. C'était sans doute ça l'avantage de coucher avec un gosse de riche. Ils avaient les moyens de s'entretenir. J'avais toujours le droit à des coups assez médiocres. Plutôt pas mal mais...jamais si beau. Toujours couverts de tatouages, de piercings, bref, c'était pas vraiment le pied. En revanche, avec Judi...c'était autre chose.
Encore une fois je capturais ses lèvres délicieuses et faisait tournoyer ma langue dans sa bouche. Les baisés étaient plus vifs, plus impatients, plus...conquérants. Je sentais son corps contre le mien, c'était une putain de torture. Et ça semblait amuser l'humain en plus. Attention mon garçon, à force de trop me provoquer, tu vas laisser sortir la bête en moi et...pas sûr que ton corps apprécie.
"Tu joues trop avec moi...tu me torture et on dirait que tu prends plaisir à ça."
Mon visage était tout contre sa peau et pour le punir, je le mordais un peu plus fortement, de manière à laisser une trace de dents visibles sans pour autant percer la peau. C'est alors qu'il commença à descendre le long de mon corps, pour finir entre mes cuisses. Je me redressais un peu sur mes avant-bras et le laissait faire. J'étais pas contre une petite pipe, c'était vachement agréable...quand c'était bien fait. Et lui...bon Dieu il savait s'y prendre. Je sentais ses lèvres sur mon membre qui durcissait de plus bel. Putain putain putain...Je m'en léchais les babines. Mes yeux restaient rivés sur lui, j'le bouffais littéralement du regard. Je tendais un bras pour le placer sur sa tête et caresser un peu ses cheveux.
"Tu te débrouilles...plutôt bien pour un humain."
Soufflais-je en me retenant de pousser quelques gémissements rauques. Je sentais l'excitation monter en flèche en moi et s'il continuait au fur et à mesure qu'il continuait. Mais je n'étais pas du genre passif, alors, je reprenais un peu le dessus et saisit l'humain par sa fine épaule avant de le faire basculer sur le dos, sur le lit et de m'allonger sur lui.
"Fini de jouer...c'est à mon tour maintenant."
Je descendais alors entre ses cuisses et saisit sa verge tendue entre mes lèvres. Il était temps de passer aux choses sérieuses. Je laissais ma langue le lécher avant de commencer à aller et venir sur sa virilité...lentement dans un premier temps...trop lentement sans doute, mais c'était une petite vengeance pour ce qu'il avait fait. Pendant ce temps, je laissais aller un de mes doigts caresser l'entrée de l'intimité tant convoiter. Là où j'aimerais finir...mais avant ça, un peu de préparation serait nécessaire, je voulais pas lui faire mal.
J'allais et venait toujours sur son entre-jambe dressée et pressait un peu plus mes lèvres pour lui donner du plaisir. Au bout d'un petit temps je délaissais le membre et alla taquiner avec ma langue son intimité...l'humidifiant, le lubrifiant pour plus de plaisir futur. Qu'il s'estime heureux, j'avais jamais pris la peine de faire ça pour qui que ce soit avant. Je lapais intensément cette partie de son corps, me délectant de ses soupires et de sa respiration plus forte et plus intense. Cessant mon petit jeu, je remontais et me plaçais sur lui, écartant ses cuisses. J'en pouvais plus d'attendre, je voulais le prendre! Sans attendre, avec un peu d'empressement je l'avoue, je pressais mon membre palpitant contre son intimité et fusionnait avec lui le plus lentement qu'il m'était possible de faire. Je laissais échapper un râle de satisfaction, beaucoup plus sonore cette fois-ci. Sa peau épousait parfaitement ma virilité, décuplant les sensations.
Une fois complètement en lui, je commençais quelques vas et viens lents. Je me sentais fondre en lui, la chaleur qu'il dégageait me rendait presque fou! Mon regarde glissa alors sur les deux petits boutons de chaires dressées de plaisir...rose...aguichante. Je m'empressais alors d'aller également les taquiner, jouant avec ma langue, les mordillant doucement.
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Sujet: Re: Une place dans ta tanière. [yaoi] Dim 27 Juil - 11:02
« Je suis tout à toi. »
Il semblerait bien que Night prenne son pied à tout cela. Il se retenait de gémir, par fierté probablement, mais je le ressentis tout de même; la tension dans les muscles de ses cuisses, de tout son corps en fait, son membre pulsant entre mes lèvres, que je sentais grossir encore un peu plus... Tout m'indiquait que cela lui plaisait. Et il me l'avoua de lui même, bien qu'il se sentit obligé de préciser "pour un humain". A croire que les hybrides étaient meilleurs au pieu? J'espérai bien lui prouver que non, ce soir là. Je frémis d'excitation, chaque seconde qui passait me rendant encore un peu plus fiévreux de désir pour lui. Et finalement, l'hybride décida de reprendre les rênes. Me faisant remonter et basculer sur le dos à mon tour, il descendit entre mes cuisses. Contrairement à lui, je ne retenais pas les quelques gémissements et râles qui demandaient à franchir mes lèvres. Pourquoi l'aurais-je fait? Il n'y avait pas de honte à ressentir du plaisir, et à l'exprimer après tout.
Wow... Il suçait bien, il n'y avait que cela à dire. Comme quoi j'étais sûrement très très loin d'être son premier. De plus, il s'amusait avec moi comme j'avais pu le taquiner plus tôt, mais de manière pire encore. Comme il allait lentement! C'était à la fois délicieux et tellement frustrant. Heureusement pour moi, il finit par aller plus vite, passant à une cadence bien plus jouissive. Passant une de mes mains dans ses cheveux bruns, je l'observai avec extase. Que c'était bon! D'autant plus que je n'avais pas eu ce genre de petits plaisirs depuis bien longtemps. Ça n'en rendait la chose que meilleure. J'en vins même à devoir me contrôler pour ne pas venir entre ses lèvres.
Heureusement, j'étais assez bon en termes de sang-froid. Et j'avais d'autant plus intérêt à l'être que Night commençait à me préparer. Voilà une sensation que là aussi, je n'avais pas éprouvé depuis longtemps. Aussi, quand il remonta vers mon visage, prêt à me posséder, j'étais moi aussi plus envieux et préparé que jamais. Sans opposer aucune résistance, je le laissai écarter mes cuisses, alors qu'il approchait son sexe de l'endroit tant convoité. Je saurais prendre aussi gros?! Je l'espérais bien, en tout cas. Et il me pénétra.
- Hnn...
Un peu vite au début, puis se reprenant, il me pénétra aussi lentement qu'il semblait pouvoir le faire. Et heureusement qu'il pris ces précautions. Bien que ce soit divin comme sensation, et que j'en frémissais de plaisir, ça faisait mal aussi! Tout cela demandait normalement précautions et j'en passe, or je n'avais pas de lubrifiant. Seule sa salive avait pu faire le travail préparatoire, alors... Je lâchai un râle lorsque je le sentis arriver au bout, alors même que j'avais été un peu tendu jusque-là. Mes muscles commencèrent à se décontracter, alors même que l'hybride commençait ses vas-et-viens en moi. Je ne m'étais pas trompé de partenaire, ce soir. Je n'avais pas eu un aussi bon - et sexy - coup depuis des lustres. Je ne pu empêcher un gémissement plus fort que les précédents de sortir lorsqu'en prime, Night vint titiller ces endroits si sensibles, pour les hommes comme pour les femmes. Après un instant, j'entourai le bas de ses joues de mes mains, et le fis remonter son visage.
Le regardant intensément un court instant, mes iris dorées s'ancrant dans les yeux rouges rubis du loup, je vins l'embrasser avec passion, alors même qu'il me prenait. Hmm... J'entourai son cou de mes bras, passant une de mes mains dans ses cheveux bruns. Et le reste ne fut que passion, désir et plaisir. La soirée se passait bien mieux que je ne l'aurais envisagé, quelques heures plus tôt. Après un moment passé dans cette position, je repoussai gentiment Night.
J'avais envie d'encore plus. Et il y avait une posture que j'appréciai tout particulièrement. Était-ce pour les sensations plus intenses encore qu'elle procurait, ou pour la connotation de soumission qu'elle contenait en elle? Je n'en savais trop rien, mais je l'appréciai pas mal. Et je me doutai qu'elle plairait aussi au grand méchant loup, alors autant essayer, quitte à passer pour un "soumis" face au mâle alpha. Ainsi, après l'avoir embrassé avec fougue, je me détournai, dos à lui. Et là, je me penchai en avant, me retrouvant à quatre pattes devant Night. Lui lançant un regard plus que coquin, je lui dis:
- Eh bien... Je t'attends.
Et quand il me prit de nouveau, j'étouffai un gémissement de pur plaisir dans mon oreiller. Maintenant, après plusieurs minutes d'ébats, j'étais plus que préparé, et prêt à plus de force dans nos jeux. De plus, la jouissance ne tarderait pas à venir nous prendre, lui et moi. "La petite mort", comme on l'appelle, nous guettait déjà depuis quelques instants.
Sujet: Re: Une place dans ta tanière. [yaoi] Mar 29 Juil - 9:42
«Et maintenant?»
Lorsque j'étais entré en lui, je l'avais senti se contacter autour de moi. Sans doute que je lui faisais mal. Ça ne m'avait pas refroidit pour autant, ma délicatesse avait ses limites. Pourtant, j'avais pas fait mon bourrin non plus, j'avais joué de "délicatesse". Faut dire que j'avais rien du prince charmant hein? Cependant, quelques minutes plus tard, mon amant du jour -enfin plutôt du soir-, commença à se détendre. Tsss j'étais trop fort.
Je continuais alors mes vas et viens, pensant que je pouvais à présent laisser libre court à mes envies. Je mordillais toujours ses petit boutons de chair tendre, car ça lui arrachait quelques gémissements incroyablement excitant. Au bout d'un moment, j'arrêtais de torturer ses mamelons et le regardait avec un air prédateur:
"Tu as bon goût tu sais?"
Lui murmurais-je d'une voix chaude à l'oreille. Puis, je laissais aller mes mains conquérantes sur son corps, son torse, son ventre, ses côtes. Je voulais que chacune des parcelles de sa peau soit explorée. Je voulais également que la pulpe de mes doigts se souviennent et reconnaisse ce grain de peau, ce touché. J'étais vraiment tombé sur une perle. Sa peau était blanche et douce comme celle d'une femme. Enfin...je trouvais! Elle n'avait rien de rugueuse comme pouvait être la mienne parfois. Bien entendu, je parlais en toute connaissance de cause! Avant de faire mon choix sur les hommes, j'en avais culbuter des minettes.
Enfin je me refusais de le lui dire...qu'il avait la peau plus douce que celles que j'avais culbuté. Je n'étais pas l'être vivant le plus fin de la terre mais quelque chose me disait que le moment n'était pas du tout bien choisis pour faire ce genre de révélation. Pourquoi est-ce que je prenais trop de gants avec lui? Bordel de merde...d'ordinaire je me contentais de draguer un peu, prendre sans la moindre cérémonie et basta! Or là, je m'appliquais, j'étais relativement doux, j'accordais de l'importance au moindre de ses soupires et à à la moindre contracture des muscles sous sa peau couleur lait.
Je...filais un mauvais coton. Son odeur, ça devait être ça...encore. Il m'avait plus au premier regard. Non, à la première olfaction? Arrête de penser Night, ça te ressemble pas de cogiter comme ça. Je me centrais donc de nouveau sur notre activité du moment. Mon souffle se mêlait au sien tandis que ma bouche capturait de nouveau ses lèvres alors que je continuais de le pénétrer. Et puis, l'humain me repoussa alors doucement. Au départ, j'me demandais si c'était parce qu'il en avait marre? Mais Judicaël changea simplement de position, s'installant à quatre pattes. Je pouvais me délecter de la vue de son anatomie ainsi exposée, ça ne manqua pas d'émoustiller mes plus bas instincts...et la dernière parcelle de raison fondit comme la neige au soleil quand le mec murmura qu'il m'attendait sur un ton tellement....hmmmm pas possible.
Je m'approchais de lui, plaçant mes cuisses contre les siennes et je le pénétrais sans autre forme de procès. Il avait réveillé la bête en moi. Je n'avais plus qu'une seule envie, continuer de le posséder, le faire mien, qu'il porte mon odeur. Je voulais le souiller, lui faire du bien et en même temps lui faire du mal. Je le pénétrais avec plus de force, plus de puissance, agrippant ses cuisses avec force. Je posais une main puissante contre son dos, l'obligeant par ce geste à m'être complètement soumis. Je ne m'occupais plus de savoir si je lui faisais mal ou pas. Je n'avais plus rien de doux en cet instant, je martelais ses reins avec vigueur. J'entendais la respiration saccadée de Judi, se mêlant à la mienne. Des râles de plus en plus forts sortaient de ma gorge, je ne cherchais plus a les réfréner.
Je sentais l'orgasme arriver, il était de plus en plus proche. Alors, dans un dernier effort, j'accélérais mes coups de reins et rejoignis mon amant dans la jouissance, me déversant en lui. Je poussais un long râle de plaisir tandis que tous les muscles de mon corps se contractaient. Ma respiration se coupa l'espace d'un instant. Putain...j'avais jamais autant bien jouis de ma foutue vie! Y'a pas à dire, ce petit d'homme était un sacré bon coup.
Je retombais alors lourdement sur lui, reprenant mon souffle. Je pivotais alors la tête, cherchant son visage pour l'embrasser longuement avant de me retirer de lui et me coucher sur le dos. Restant silencieux, je contemplais ensuite le corps de mon amant. Un léger sourire moqueur étira mes lèvres alors que je contemplais mon "oeuvre". Oeuvre? Ouai tout à fait. L'humain était couvert de marques rouges et de traces de morsures. J'y avais peut-être été un peu fort là. J'espère que Blanche-Neige n'allait pas criser en voyant ça.
"Ça va?"
Je réalisais alors que j'avais p't'être été trop brutal avec lui. J'avais pas l'intention de m'excuser de ça, mais ça me ferait chier de l'avoir tué quoi...bon j'exagère hein? C'était ça de coucher avec un animal comme moi. Je ne trouvais rien d'autre à dire. J'étais pas un romantique qui allait lui dire "je t'aime" ou "c'était fantastique". Déjà, n'aillant jamais reçut d'amour, je ne savais pas vraiment à quoi ça pouvait ressembler. Qu'est-ce que je devais faire maintenant? Me tirer? J'étais assez crevé et j'avais ma partout...nos galipettes n'avaient rien arrangées. Je me redressais alors et s'asseyait sur le rebord du lit, fixant d'un air songeur, l'extérieur de la baraque à travers la baie vitrée. J'étais légèrement vouté pour soulager mon torse douloureux, les avant-bras posés sur mes cuisses robustes.
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Sujet: Re: Une place dans ta tanière. [yaoi] Mer 30 Juil - 13:47
« A bientôt, Don Juan...»
Hmm... C'était si bon! Night me martelait les reins d'une telle force! Certains sensibles auraient été un peu effrayés de coucher avec un hybride loup, et auraient eu mal sous ses assauts. Mais pour moi, il n'en était rien. Et s'il y avait de temps en temps une pique de douleur, elle n'apportait qu'un peu plus de piment à la relation sous la couette. Je faisais peut-être plus chétif que le brun aux yeux rubis, mais je n'étais certainement pas une chochotte pour autant. Mieux, je prenais du plaisir à me faire prendre si sauvagement... Et cette main dans mon dos, me forçant à me baisser et à prouver ma soumission au mâle alpha, même si je tentais de résister, par taquinerie! Le plaisir était à son comble. Au point qu'à peine quelques minutes après avoir changé de position, la jouissance grimpait en moi, mon corps entier se tendant sous le plaisir, et mon anneau de chair resserrant du même coup son étreinte autour du membre gorgé de désir du loup.
- Haaa...
Et alors même que le nirvana déferlait en moi, Night atteignait le même sommet, déversant toute sa semence dans mon corps. C'était chaud. Wow, quel bon coup je m'étais fait ce soir. Je ne m'y serai pas du tout attendu, au début de la soirée. Comme quoi, le hasard fait bien les choses, de temps en temps. Epuisé, je me laissai tomber à plat ventre sur le lit, ma tête rejoignant l'oreiller. J'avais de plus laaargement été aidé par Night, qui s'était affalé sur moi une fois l'acte fini. Ce qui m'avait fait sourire un peu d'ailleurs, j'avais réussi à l'exténuer, pour quelques minutes au moins. Après quelques instants, le grand méchant loup me demandait si ça allait. Ah, il devait penser aux multiples morsures qu'il m'avait prodigué, ainsi que des quelques hématomes qui se développaient sur mes hanches, mes fesses, mon dos et mes cuisses... C'est qu'il avait une sacré poigne! Avec un petit rire on-ne-peut-plus-satisfait, je répondis:
- Très bien. Et toi?
Alors que j'avais fermé les yeux pour me détendre un peu, je sentis du mouvement sur le lit. Intrigué, je tournai la tête pour voir Night, assis sur le bord, légèrement voûté. C'est vrai que les blessures que je lui avais inflig devaient encore l'asticoter un peu. Mais en plus de cela, il semblait pensif. Ah non, je n'allais pas laisser un sentiment de malaise se développer maintenant. On allait pas gâcher cet instant. Me mettant à genoux, je venais derrière lui et, lui mordillant l'oreille, murmurai:
- Viens te coucher. On en a besoin tous les deux, après cette longue soirée.
Tirant doucement le brun par les épaules, sans le brusquer - c'est qu'il en faut, de la patience, pour apprivoiser un animal sauvage - Judicaël l'amena jusqu'à une place plus centrale dans le lit, le faisant s'allonger tranquillement, évitant de raviver ses douleurs. Puis, l'humain aux yeux d'or s'allongea à son tour, et posa même sa tête sur l'espace commun au torse et à l'épaule du loup, posant un de ses bras sur son torse. Ce serait son doudou pour la nuit, et puis c'est tout! Autant finir la soirée en beauté, plutôt que dans un contexte froid style: "je t'ai baisé, tu m'as baisé, maintenant on se tourne le dos et bonne nuit". Soupirant d'aise, le pâtissier ferma les yeux, et ne tarda pas à s'endormir, rejoignant le pays des rêves... Autant dire qu'il dormirait bien, cette nuit-là.
- Hmpf... Mal aux fesses.
Voilà les premiers mots de Judi' le lendemain matin, au réveil. Et autant dire que c'était dur d'émerger, il se sentait courbaturé de partout. Ceci étant dû autant au combat de la veille, qu'aux ébats qui avaient suivis... Se tournant dans le lit, les yeux toujours fermés, l'humain les rouvrit cependant dès l'instant où il se rendit compte qu'il était tombé sur du vide, au lieu de trouver un corps chaud près du sien. Oh... Night était partit. Il l'avait prévenu de toute façon, il ne resterait pas. Le petit coeur de l'humain se serra un peu, il avait apprécié la chaleur de l'homme, aussi brutal fut-il. Mais bon, c'était ainsi. Et qui sait, ils seraient peut-être amenés à se croiser de nouveau. Sûrement même. Judicaël avait comme un bon pressentiment à cet égard. Un petit sourire au coin des lèvres, le brun referma les paupières, et poursuivit sa grasse matinée.