Salem
Messages : 24 Date d'inscription : 08/07/2014 Age : 29
| Sujet: Salem || « Ceux qui jouent avec des chats doivent s'attendre à être griffés. » Mar 8 Juil - 12:11 | |
| ▬ MA PRESENTATION | Bonjour bonjour ! Je me nomme Salem. J'ai 23 ans ,je suis de sexe masculin, et je n'ai aucune attirance particulière pour quiconque. Je suis un hybride de type chat et corbeau et je suis docile. Oui Monsieur ! Pour moi les humains sont des déchets. | DESCRIPTION PHYSIQUE ET PSYCHOLOGIQUE Salem était à la base un hybride, mélange d’un humain et d’un chat noir. Les expérimentations sur lui ont peu changé son apparence en réalité. Il a la peau plutôt pâle, presque diaphane. Le regard carmin, incrédule et défiant. Ses yeux rouges ont, lui semble-t-il, toujours été ainsi, à la différence près qu’ils reflètent à présent une fierté insolente et une insubordination dangereuse. Il n’a pas le même regard que la plupart de ses semblables soumis. Ayant goûté quelques temps à la liberté, il refuse aujourd’hui de se soumettre comme il l’a fait autrefois. Salem est plutôt grand et a profité de ses quelques mois de fuite pour se forger un corps bien bâti, finement musclé et bien moins frêle que lorsqu’il était en cage. Les semaines de courses, de cache-cache avec la fourrière et de bagarres avec les humains l’ont endurci et véritablement fait de lui un homme. Heureusement, il ne garde aucune cicatrice de ces mois de vie risquée et tumultueuse. Les seules cicatrices qu’il possède sont celles au niveau de ses omoplates, à la base de ses ailes, la seule preuve de sa greffe. En effet, les scientifiques ont mêlé ses gènes à celui d’un corbeau et le félin se voit affublé, en plus d’une queue et d’une paire d’oreilles, de deux ailes ébène aux plumes lisses et aux reflets bleutés. Elles sont de taille moyenne et ne lui permettent malheureusement pas de s’envoler même si Salem peut parfaitement les faire bouger comme il le veut. Ses canines sont un peu plus effilées et pointues que celles d’un humain, conséquence de sa nature féline. Concernant son style vestimentaire, le félin n’a malheureusement pas la chance de choisir. Il porte ce qu’il trouve et ce qu’on lui donne, même s’il a quand même le culot d’avoir développé quelques préférences. Après tout, lorsqu’il était libre, il se considérait comme supérieur aux humains, pourquoi n’aurait-il donc pas le droit d’avoir des envies ? Pour finir, un dernier signe distinctif est un tatouage à la base de sa nuque, quelques chiffres, quelques lettres, en somme, son matricule de cobaye lorsqu’il était encore en laboratoire.
Salem est docile. Enfin. Il aurait dû l’être. Il l’a été longuement, pendant son enfance, mais des années d’expériences, d’ennuis et de coups ont fini par faire de lui un hybride totalement dégoûté par la nature humaine. Dégoûté par la nature humaine et bien décidé à le leur faire comprendre. Pas courageux pour deux sous, le félin est doté d’une verve acide et acérée qu’il manie avec habileté pour provoquer avec ses mots en quelques paroles bien placées. Salem est dans la provocation, la plupart du temps. Insolent, méprisant, vous le verrez souvent redresser le menton dans un malheureux réflexe de supériorité. Il hait les humains et les méprise, les considérant comme pitoyables, pathétiques et dénués d’intérêt. Il le leur montre bien à travers ses paroles et ses gestes qui lui valent parfois quelques bonnes corrections. L’hybride s’est endurci avec les années et se refuse à montrer ce qu’il ressent réellement. Il est doué pour cacher ses émotions et bien souvent, son attitude provocatrice n’est qu’un masque. Avide de liberté, il se languit de pouvoir quitter sa cage et se sent prêt à faire presque n’importe quoi pour en arriver à ses fins. Salem est quelqu’un de déterminé – enfin, aussi déterminé que peut l’être un hybride. Tout ce qui semble l’amuser au final, c’est le malheur des autres. Ça le rassure de se dire que certaines personnes sont plus malheureuses que lui. Salem est aussi têtu. Très têtu. Trop têtu. A un point tel que ça en devient presque de la stupidité. Il en vient à tenir tête aux humains, censés lui être supérieurs. Il ne semble pas craindre les coups, de toute façon il sait qu’on ne le tuera pas car cela est interdit. Et puis, de toute façon, on finit par s’habituer aux coups. Il a appris à les encaisser. Extrait du rapport d’expérience sur le cobaye A315 Nom du specimen : Salem Date de naissance : Décembre 2033 Race : Félin – Bombay Cobaye candidat pour la double hybridation sur specimen déjà existant
Salem connaissait par cœur les murs du laboratoire. Il les avait contemplés des heures durant, dans le vrombissement permanent des machines et des ordinateurs. Il connaissait la moindre fissure, le moindre trou, la moindre irrégularité. Il connaissait tout cela, car il croupissait dans sa cage depuis presque deux ans à présent. Il avait à peine eu le temps de grandir et d’être éduqué qu’on l’avait tout de suite envoyé pourrir entre ces quatre murs, où les humains en blouse blanche l’examinaient et l’auscultaient du bout du nez jusqu’à la pointe de sa queue. De temps en temps, lorsqu’on ne le laissait pas mourir au fond de sa minuscule cage, on l’emmenait dans une autre salle pour lui injecter divers produits avant de scruter ses réactions. Salem était bien trop assommé d’ennui et de solitude pour réellement souffrir du traitement qu’on lui infligeait. Il se consolait en songeant qu’au moins, on ne le battait pas. Il savait que ça arrivait à d’autres hybrides. Il le savait, parce qu’il le voyait, parfois. Dans les journaux, à la télé, parce qu’il y en avait une. Elle trônait dans le coin de la pièce, fixée au mur, et quand Salem se contorsionnait un peu dans sa cage, il pouvait la regarder. Il en profitait toujours quand elle était allumée – c’était mieux que de contempler les murs.
Sa docilité accablante laissa peu à peu place à une insubordination de plus en plus ostensible. Salem se permettait de faire la conversation à ses geôliers pour lutter contre l’ennui. Lui à qui on avait appris les « s’il vous plaît », « monsieur » et autres « je vous en prie » développa peu à peu une verve plus piquante, plus acerbe. Il était amer, Salem. Il était triste, en fait, mais la tristesse, il le savait, ce n’était pas pour les hybrides, et surtout pas pour les cobayes. Alors il la dissimulait par quelques piques verbales, d’autres provocations, et peu importe s’il devait le payer par une claque cinglante sur sa peau d’albâtre. Lui qui se vantait de ne pas être maltraité en vint vite à connaître les déboires d’une franchise trop directe et il paya parfois durement son insolence d’hybride.
Extrait du rapport d’expérience sur le cobaye A315 20 octobre 2049 Le sujet réagit bien aux différents traitements. La perspective d’une double hybridation sur un hybride déjà existant semble en bonne voie. Les signes vitaux sont stables et ne montrent aucun défaut ni aucun rejet de la greffe. Nous avons noté une légère montée de fièvre dans les 12 heures suivant l’opération, rien d’alarmant cependant.
Il ignorait ce qu’on lui faisait subir. Il le devinait, il s’en doutait, mais n’avait jamais confirmation des scientifiques. Ces derniers temps, il passait la quasi-totalité de ses journées complètement assommé par divers drogues. Il avait souvent la bouche pâteuse, la langue lourde. Quand il se redressait, sa tête tournait. Ça n’avait rien d’agréable, mais c’était un mal pour un bien puisque les médicaments l’anesthésiaient au point qu’il ne ressente presque plus rien. Il était là sans être là. Mort sans être mort. Et c’était presque bon.
Extrait du rapport d’expérience sur le cobaye A315 17 novembre 2049 La greffe semble avoir totalement réussi. L’état du sujet s’est stabilisé après quelques jours de fièvre. Les deux ADN se sont mêlés sans trop de soucis. Le sujet réagit aux agressions extérieures sur les nouvelles parties de son corps, avec une sensibilité à peine amoindrie que sur son véritable corps.
Un jour, il se réveilla avec un mal de dos terrible et il resta quelques jours à osciller entre conscience et inconscience. La douleur dans son dos montait, pulsait, s’évanouissait et se réveillait sans cesse. Le sol était trop dur et il y gisait en gémissant. La lumière blafarde des néons l’éblouissait. Dans son crâne, juste derrière son sourcil droit, il sentait une douleur affreuse lui vriller la tête. Au matin du sixième jour, il prit conscience que deux ailes ébène lui avaient poussée juste en dessous des omoplates. C’était bizarre. C’était bizarre, parce que ces choses n’étaient pas à lui, mais qu’à force d’opérations, de piqûres et de produits divers, ces ailes avaient fini par véritablement faire corps avec lui. Il les sentait, il pouvait même les bouger. On les pinçait de temps en temps pour vérifier si la greffe continuait de fonctionner. Parfois c’était plus que ça. Et ça lui faisait mal. Ses feulements rauques s’élevaient jusqu’au plafond. La douleur continuait de cogner derrière son sourcil et il laissait cogner, inlassablement. De la douleur. Il n’était plus que de la douleur.
Extrait du rapport d’expérience sur le cobaye A315 25 mai 2054 L’extraction du double ADN du sujet semble plus compliquée que prévu. La création d’un hybride à partir des gènes d’un hybride modifié s’avère être impossible pour le moment. Des cellules et de la moelle épinière sera prélevée afin d’approfondir les expériences.
Dégoûté. Dégoûté était le mot. Salem était dégoûté de sa vie. Il savait que d’autres hybrides n’avaient pas sa vie. Il savait que d’autres hybrides avaient un gentil maître, il savait même que certains n’avaient pas du tout de maître et il les enviait en silence. Les rebelles, comme on les appelait. Parfois il se surprenait à s’imaginer à leur place, à courir le monde hors du joug des cruels humains. Ah, les humains. Pour Salem, ces gens ne valaient pas mieux que de simples animaux et même s’il faisait partie de ces hybrides soumis, il n’avait pas plus d’estime pour ses maîtres que pour une pitoyable fourmi. Il savait qu’il n’avait pas le droit de les regarder de haut, il savait qu’il ne devait pas se montrer méprisant, mais pourtant, inexorablement, son menton se redressait légèrement à la vue des hommes tandis que son regard se teintait d’une lueur de provocation. On lui avait dit que tant qu’il ne changerait pas d’attitude, il ne serait pas apte à la vente et il continuerait de vivre ici, entre les murs du laboratoire. Salem s’en fichait. Salem était résigné. Salem était plein de désillusion. Si c’était ça la vie, alors il n’en voulait pas. Pourtant, tout changea un jour où comme d’habitude, on l’emmenait se laver – jet d’eau froide sur sa peau nue, ils appelaient ça une douche. Ce jour-là, la fenêtre devant laquelle ils passèrent n’était pas fermée. En passant à côté, Salem sentit une brise faire voleter les mèches brunes qui passaient devant son visage. C’était agréable. Le soleil brillait, il sentait ses rayons venir lécher sa peau pâle et réchauffer gentiment ses muscles. Salem arrêta de réfléchir un instant, car pris d’une pulsion soudaine, il s’arrêta de marcher. Le scientifique en charge de lui le tira par le bras, mais Salem fit sa forte tête et ne bougea pas. Il regardait cette fenêtre. Il avait passé toute sa vie du mauvais côté de cette fenêtre. Il voulait aller de l’autre côté. De toute façon, si c’était ça la vie, alors il n’en voulait pas.
Vif comme l’éclair, il donna un coup d’épaule dans l’humain qui l’accompagnait en le faisant basculer sur le dos. Profitant de l’occasion unique qui se présentait à lui, il enjamba le rebord et sauta à travers cette fenêtre.
Fiche de présentation de Salem – Animalerie spécialisée en hybrides raffinés. Salem est un double hybride félin – oiseau, mêlant les gênes d’un Bombay et d’un corbeau. Son pelage de jais et sa peau diaphane font de lui un hybride bien différent des autres et surtout, d’une élégance particulièrement distinguée. Il sera du plus bel effet lorsque vous l’exhiberez à l’occasion d’une soirée mondaine ou d’un dîner et surprendra de par son apparence singulière, tous vos invités. Âge : Inconnu Taille : 1m81 Poids : 78kg Race : Bombay / Corbeau Fourni avec collier et certificat d’authentification.
Sa folle fuite avait duré un peu plus d’un an. Même s’il était doté d’ailes d’oiseau, il ne pouvait pas voler – ça aurait été trop beau. Après sa folie passagère et son saut de l’ange du troisième étage, il s’était lamentablement – et heureusement – écrasé dans des buissons qui avaient amorti sa chute. Il avait quand même réussi à s’échapper dans la nature, avec en cadeau une côté fêlée et un mal de crâne à s’en taper la tête contre les murs. Il s’était caché. Longtemps. Il avait volé de l’argent à d’honnêtes citoyens, des vêtements à de pauvres SDF et de la nourriture à de braves épiciers. Il avait survécu comme ça plusieurs mois. A courir dans les rues, fuir la fourrière, se cacher, se battre, parfois. C’était probablement ça, la vie de rebelle. Il n’était plus le cobaye d’aucun scientifique et il n’était l’animal de compagnie d’aucun humain. C’était bon. C’était la liberté. Il devint encore plus insolent, plus insubordonné. Il gagna confiance en lui – un peu trop, peut –être. Il se sentait invincible. Il tomba de son piédestal quand la fourrière parvint finalement à mettre la main sur lui. Bêtement en plus. Il avait voulu faire son fier et il ne s’était pas assez méfié. Un des types de la fourrière l’avait juste attrapé par la queue avant de réussir à l’étourdir, et avant même qu’il ne puisse se rendre compte de ce qui lui arrivait, Salem s’était retrouvé entre les murs d’une animalerie, affublé d’un panonceau ridicule qui vantait des qualités que l’hybride n’avait même pas.
Il ne voulait pas d’un maître. Il n’en aurait jamais. Lui, il était libre. Il était dans une cage, mais dans sa tête, il était libre. Alors Salem attendrait, oui, il attendrait. Il attendrait qu’un stupide humain vienne l’acheter, et là, s’il le fallait, alors il s’échapperait encore. Parce que la vraie vie, il la connaissait, et maintenant qu’il la connaissait, il voulait la vivre.
| Hey, moi c'est Awful, je suis une patate et j'ai 19 ans. C'est mon 1er compte ici, et j'ai connu le forum grâce à Google. Sur le forum, je pourrais être là 7/7 jours environ. Pour moi le forum est sympa. Je cherchais un forum sur les hybrides qui soit pas rempli de kikoolol et c'est pas facile à trouver. Je fais environ 500 à 800 mots en RP. Au fait ! Le code du règlement c'est Okay par Yori, et je finirai en disant simplement poche. |
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Yori
Messages : 76 Date d'inscription : 26/06/2014 Age : 80
| Sujet: Re: Salem || « Ceux qui jouent avec des chats doivent s'attendre à être griffés. » Mar 8 Juil - 14:23 | |
| Bienvenue à toi!
J'ai pris énormément de plaisir à lire ta fiche, bien que je trouve que la description physique et mentale moins fournie que l'histoire, mais qu'importe, c'est pas la quantité qui compte, mais la qualité èAé et la qualité, elle est bien là! Ton style d'écriture rend la lecture fluide et agréable à l’œil, le tout comblé par peu de fautes. Je need un RP avec toi, quand tu veux, où tu veux, peu importe. /PAN/
Pour moi, tu passes sans problèmes, c'est donc avec joie que je te valide! Tu es donc libre de parcourir le forum en entier et de poster n'importe où.
Penses à aller recenser ton avatar, faire un peu toutes tes demandes, et même passer sur la CB si le cœur t'en dit!
Bon jeu et amuses-toi bien ♥ |
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Salem
Messages : 24 Date d'inscription : 08/07/2014 Age : 29
| Sujet: Re: Salem || « Ceux qui jouent avec des chats doivent s'attendre à être griffés. » Mar 8 Juil - 15:24 | |
| Oh, que de compliments ! Merci beaucoup mes chatons. Je ferai des rps avec vous avec grand, grand, GRAND plaisir ! ♥ (J'avoue que le physique/caractère c'est mon point faible, ça me saoule d'écrire ça xD)
Sinon, c'est une validation éclair, ça fait vraiment plaisir ! c: |
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